Lorsque les constructions sont trop peu nombreuses et/ou trop éloignées les unes des autres (cas des zones rurales), l’établissement d’un réseau d’assainissement devient trop onéreux et la facture d’assainissement correspondante ne pourrait être supportée par les quelques utilisateurs reliés. Dans ce cas, le secteur concerné est classé en zonage d’assainissement non collectif. En d’autres termes, dans cette zone, chaque administré doit assainir lui-même les eaux usées qu’il produit. Il dispose en ce sens de toute une panoplie de dispositifs dits « autonomes », agréés par l’Etat, lui permettant de traiter ses effluents (tranchées d’épandages, filtres drainés, filtres compacts, microstations…).
Si l’administré supporte directement les coûts d’investissement de son installation, il ne reçoit par contre aucune facture d’assainissement puisqu’il assume lui-même l’épuration de ses effluents et l’entretien de son système. Ce dernier est par contre soumis à un contrôle périodique de conformité destiné à assurer la collectivité de son bon fonctionnement. C’est là le rôle du service public de l’assainissement non collectif (SPANC).